La vague belge : pourquoi y croire ?

 

C'est en novembre 1989 que commence en Belgique la plus importante vague d'O.V.N.I.S. qu'ait connue l'Europe.

Cette "vague" est importante pour les chercheurs.

Les témoignages ont été relevés par milliers, à tel point que les autorités se sont senties concernées.

L'apport documentaire est donc très important.

 

Le 29 novembre 1989.

 

Ce sont deux gendarmes de la brigade d'Eupen qui seront les deux premiers témoins officiels de la vague.

17h20, ils roulent à bord de leur combi sur la N 68 quand ils remarquent une prairie fortement illuminée.

"On aurait pu lire la gazette" dira l'un des deux sous-officiers.

Leur description de l'engin est représentative, et à elle seule condamne les thèses d'essais militaires qu'ils soient américains ou autres.

Au-dessus de la prairie, immobile dans le ciel, à une altitude évaluée à +/- 120 mètres, une immense plate-forme dont la face inférieure est dotée de "trois énormes phares".

L'engin, dont la masse sombre forme un triangle isocèle à large base - entre 30 et 35 mètres - est totalement silencieux. Au centre de la face ventrale, une sorte de "gyrophare rouge" clignote.

Puis, l'objet se déplace à 50 km/h, parallèlement à la route pour pivoter brusquement sur place et repartir dans la direction opposée, vers Eupen, toujours en longeant la N68.

Dans cette région, le même appareil fera l'objet de 125 dépositions.

Militaires, civils, officiels, scientifiques font parties des témoins.

Selon les observateurs, le silence est stupéfiant, l'altitude toujours basse - même très basse - et la vitesse assez lente, 50 ou 70 km/h .

Pour virer, l'engin s'incline lentement et laisse apparaître sa face supérieure où figure un dôme argenté avec plusieurs hublots rectangulaires éclairés d'une lumières rouge uniforme, mais aussi dotée de trois grands phares circulaires disposés en triangle

Voilà pour les premiers témoins.

A ce stade, personne ne peut, d'une manière intelligente, parler d'essai d'engins furtifs. Ce qui est spécifique à l'observation, c'est la taille et le silence de l'engin.

D'ailleurs, ces deux points principaux seront à nouveaux "alimentés" par des témoignages arrivant plus tard.

Cette photo d'exception, provenant d'une pellicule diapo couleur ( 200 ASA) a été prise à Petit-Rechain ( Province de Liège), début avril 1990.

Voici le tirage original : 4 "phares" apparaissent : au centre une petite lumière rouge et trois autres feux, plus puissants, délimitant la forme du triangle.

La même photo traitée.

Sur ce tirage volontairement surexposé, un détail important se révèle : la matérialité de l'objet entre les trois phares, sous une forme de masse triangulaire plus sombre.

Traitement numérique de l'image.

C'est le Professeur Marc Archeroy de l'Ecole royale militaire qui a réalisé ce traitement.

Ici, il s'agit de la version filtrée de la composante rouge de l'image. On aperçoit aucune structure reliant les quatre lumières.

Par contre, une cinquième tâche - non visible sur la photo originale - apparaît à l'arrière de l'objet. Selon le scientifique, ce serait une aberration optique propre à l'appareil utilisé.

Autre version filtrée, cette fois de la composante bleue de l'image; Elle fait clairement ressortir une structure sombre de type triangulaire mais dont les deux angles à la base - en haut et en bas de l'objet sur le cliché - sont coupés de façon rectiligne.

WAVERIDER ultra-rapide.

Voici un des appareils par lesquels on tenterait d'apporter une explication à la vague belge. Cet engin est censé atteindre des vitesses supérieures à 5.000 km/h.

Le LAFLYTE - pour low observable flight test - est développé par la NASA et l'USAF.

Il a été conçu pour être piloté à distance, sans pilote à bord, et est aussi appelé "WAVERIDER" pour la manière dont il navigue sur l'onde de choc qu'il crée en volant à vitesse hypersonique.

Impossible pour pareil engin de faire du sur-place, ou encore de voler à moins de 50 km/h.

De plus, la taille ne "colle" pas.

Voici une illustration qui ne provient pas d'un récit de science-fiction.

Reportez-vous à l'encadré jaune ci-dessous.

 

Nombreux sont ceux - il faut pouvoir tout envisager - qui ont essayé de trouver une explication rationnelle à la vague belge.

Deux courants de force : le phénomène météo ou l'appareil militaire expérimental.

Pour le phénomène météo, tout portent à penser qu'il est virtuellement impossible. Un phénomène météorologique ne pourrait adopter un comportement de mouvements tel que les témoins l'ont évoqué. De plus, je ne pense pas - c'est strictement personnel - qu'un phénomène pourrait avoir autant de lumières visibles à chaques observations, dans des endroits différents, vu par des personnes différentes.

En ce qui concerne, les appareils militaires expérimentaux, il semble que les amateurs de la thèse n'ont pas pris en compte les témoignages.

Un élément ressort à chaque fois : la taille énorme de l'engin.

Tous les témoins parlent d'un engin énorme. Un des témoignages les plus importants nous vient de Basèches, dans le Hainaut.

Le 21 décembre 1989, cinq témoins répartis en deux groupes observent le même phénomène : un grand objet triangulaire vertical avec trois immenses feux blancs. Taille estimée par triangulation : largeur de la base : 50 mètres; hauteur : 55 mètres; diamètre de chaque feu : 16 mètres.

Cette observation authentifiée provoquera deux commentaires remarquables.

Le premier vient du Colonel De Brouwer - Force Aérienne, il deviendra Général par la suite - : "il se passe quelque chose que nous ne contrôlons pas, notre système de défense n'est pas préparé à ce genre de choses."

Le second est celui du Professeur Meessen - Physicien à l'Université catholique de Louvain - :"Toute hypothèse autre que celle des O.V.N.I.S. est exclue à pratiquement 100 %"

Enfin, on voit mal - dans le cas précis de la vague belge - comment des drômes - appareils de reconnaissance sans pilote - pourraient avoir leurré les témoins. Même les plus sophistiqués d'entre eux - voir ci-dessus le WAVERIDER - ne sont pas capables de reproduire des manœuvres telles que celles décrites.

Un cas de recoupement.

Le 6 janvier 1995, 18h48 précises, le Boeing 737 volant à 4.000 pieds d'altitude se prépare à virer vers la piste 24 de l'aéroport de Manchester.

Soudain, à travers le cockpit, le copilote, Mark Stuart voit une chose singulière.

Sans qu'il ait vraiment le temps de se rendre compte de ce qui arrive, un objet immense, triangulaire, rejoint le jet, le dépasse et s'évanouit dans les 3 secondes.

Le commandant de bord fut aussi témoin. Plus tard, lorsqu'ils rapportèrent cette observation, ils prirent le temps de réfléchir avant de déposer par écrit.

Ils décidèrent de dessiner chacun ce qu'ils avaient vu !

Les croquis représentant quasi la même chose, ils déposèrent leurs témoignages.

Directement, la presse à sensation anglaise monta l'affaire en épingle.

L'incident fut ramené à un autre niveau, lorsque les scientifiques parlèrent d'un phénomène de rentrée en atmosphère - les fameux "bolides" - mais, au sol, il y eut un autre témoin.

En effet, l'O.V.N.I. qui frôla le vol BA 5061 fut aussi vu par un étudiant de Manchester. Mark Lloyd, en fit un dessin où l'on retrouve la forme triangulaire, des dimensions très supérieures à celles décrites par les pilotes du Boeing.

La chose la plus intéressante dans le témoignage de Lloyd est la dernière phrase :

" l'engin était à peu près de la taille du stade de Wembley".

On en revient donc à une chose essentielle : la taille, toujours très importante, des engins.

 

Epilogue.

 

Je conclurai cet article en me servant d'un témoignage reçu personnellement.

Dans mes fréquentations commerciales, un de mes clients, agent automobile passionné par l'avionique, a eu la chance d'observer le fameux triangle belge.

Cette personne, demeurant dans l'extrême sud de la Belgique est formel.

L'objet qu'il a vu était :

  1. Silencieux
  2. Peu rapide, à peine 30 km/h
  3. D 'une taille comparable à deux hyper - marché en longueur, un et demi en hauteur ( il prenait pour référence un hyper-marché CORA assez proche de son domicile.)
  4. Capable de voler très bas puisque ce témoin affirme, et je le cautionne personnellement, que l'engin a fait bouger la cime des arbres qu'ils survolaient.
  5. Doué d'une faculté d'accélération phénoménale, il l'a vu s'élever et disparaître en moins de 5 secondes.

Je pense que ce témoignage, je le répète digne de foi, clôture bien cet article; Il illustre parfaitement le caractère

exceptionnel de cet objet. Mis en rapport avec tout ce qui précède, il me semble évident que ce qui se trouvait dans les airs à ces différents moments ne pouvait être autre chose qu'un engin fabuleux dont on n'imagine mal les hommes en être les ingénieurs.

Crédits : magazine Facteur X chez Marshall Cavendish & Dossiers OVNI du même éditeur.

Mes interviews personnels & certaines photos personnelles.

Researcher

 

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