Enquête sur la trace de Juin 89 à Valensole

 

Nous avons appris par Mr. Guieu Jimmy l'existence d'une trace située dans un champ de lavandins à Valensole (Alpes de Hautes-Provence). Cela avait fait l'objet d'un article de Presse dans le Provençal en date du 3 juillet 89, ainsi que d'une émission de radio diffusée sur Radio Mont-d'Or (radio FM libre de Manosque).

Un groupe d'enquête est aussitôt constitué et a rendez-vous le Samedi 8 Juillet 89 devant la Gendarmerie de Valensole. Les gendarmes très coopératifs, nous signalent qu'une enquête à déjà été menée par la Brigade de Digne, que des photos aériennes ont été prises mais qu'a priori aucun prélèvement n'avait été effectué par eux ou tout autre personne ou groupement, nous serions donc les premiers à pouvoir effectuer cette opération. Nous sommes ensuite conduits par ceux-ci au domicile des témoins Mr et Mme D... Ces derniers nous expliquent les circonstances de la découverte de la trace dans un champ situé au lieu dit Grand Saint-Jean.

Mr. D... en allant biner son champ découvrit au centre de celui-ci une zone d'apparence circulaire et d'un diamètre approximatif de 30 mètres, dans laquelle les plans de lavandins étaient comme "brûlés", ainsi que trois empreintes hémisphériques situées au milieu de cette zone, il n'a pas assisté à la formation de cette trace. La localisation temporelle du phénomène à l'origine de cette manifestation est plus difficile à cerner, car à notre connaissance il n'y a pas eu de témoins oculaires direct au moment de la création de cette trace. La seule chose que l'on sait est que plusieurs personnes affirment avoir observés vers les 1 h - 1 h 30 du matin dans la semaine du 12 au 18 Juin 89 une lumière jaune illuminant le ciel de Valensole du coté de Saint-Jean associée à de petites boules rouges "virevoltants" autour de la lumière principale, pour l'instant nous essayons de recueillir les témoignages de ces personnes lesquels nous seraient fort utiles.

Nous sommes ensuite conduit sur les lieux de la trace. Celle-ci jouxte le centre de recherche de Catalany en liaison avec la Faculté de Paris VI, Laboratoire de Physique de l'Exosphère, dont le responsable est Mr. le Professeur D.....

Nous commençons alors nos travaux de prélèvements d'échantillons, de relevés dimensionnels et différentes mesures de certains paramètres physiques liés au sol (Cf. compte-rendu d'analyse).

La trace couvre une superficie d'environ 500 m2, les distances exactes sont notées sur le graphe en annexe. Les empreintes hémisphériques ont une profondeur moyenne de 8 cm pour un diamètre apparent de 40 cm.

 

Visite du 12 Août 1989 au Centre de Recherche de Catalany et entretien avec le professeur D...(Cf. enregistrement audio).

Analyses des antennes effectuées par Patrick Gamb (Cf. son compte-rendu). Ce centre est constitué d'un radar météorologique d'assez grande puissance (puissance émettrice 30 000 Watts) en onde courte permettant d'explorer la surface des mers afin d'en tirer divers paramètres. Il permet d'explorer la surface de l'Atlantique ou de la Méditerranée, sur une distance pouvant aller de 2000 à 3500 Km en ligne droite sur +- 45o, soit une superficie "arrosée" d'environ 4 millions de Km2. Son mode de fonctionnement est basé sur le décalage en fréquence à la réception de l'onde émise (effet Doppler-Fizeau), après traitement électronique et informatique on peut en tirer des renseignements comme la hauteur des vagues, leurs vitesses et directions ainsi que des renseignements sur des phénomènes comme la houle.

Il n'existe au monde que deux radars de ce type l'un est aux U.S.A et l'autre à Valensole. La construction de ce radar date des années 60 et il était déjà opérationnel lors de l'affaire de Mr. Masse. Y-a-t-il relation entre ces deux affaires et le projet de construction d'une nouvelle antenne sur le site de Catalany ?, construction devant débuter dans les mois à venir. Mr. le professeur D... nous a certifié que le radar était non opérationnel à la date présumée de la trace, et que lui-même ne s'était rendu sur les lieux que plus tard (voir avec Patrick les contradictions sur la radioactivité de la trace ?). Il est à noté que lors de notre entretien le radar n'émettait pas !, mais sur l'enregistrement audio nous percevons un battement toute les deux secondes, alors que nous nous trouvons à l'intérieur de la maison et ce quelque soit la pièce. Ce phénomène n'existe pas lors de l'enregistrement extérieur!. Alors le radar était-il vraiment non opérationnel lors de l'enregistrement?, car ce battement n'est dû ni à une imperfection de l'appareil enregistreur, ni à un défaut de la cassette. Ce son n'était absolument pas audible à l'oreille car nous ne nous doutions de rien jusqu'à l'audition de la bande.

Le professeur D... nous affirma avoir fait venir un hélicoptère d'une base militaire afin de leur montrer le champ (cela deux mois après le phénomène), ces derniers n'ont pu lui fournir aucune explication concernant la formation de la trace, du moins par des moyens imputables à notre technologie aéronautique.

Il nous a fait aussi part de manœuvres américaines aux environs de Valensole, au cours de la période présumée du phénomène (à confirmer), celles-ci seraient à relier au déplacement vers le bois d'Arlane des militaires d'un régiment basé prés de Grenoble, manœuvres ayant lieu annuellement au mois de Juin et habituellement au Grand Saint-Jean !.

A. RANGUIS

 

Compte-rendu de l'enquête de VALENSOLE

Enquêteur: A. RANGUIS, P. GAMB.

 

En Août 1990, nous nous sommes rendu auprès de la gendarmerie de Valensole, afin d'éclaircir certains points qui manquaient au dossier. Sur place, nous rencontrons le Brigadier-chef W..., qui nous permet de consulter le rapport de gendarmerie établit le 22 juin 1989 par ses hommes, sur les lieux du phénomène. Il y est fait mention de la découverte d'une trace dans un champ de lavandins prés du Grand St. Jean, comportant en son centre deux empreintes hémisphériques situées près de plans de lavandins morts.

Cette constatation pose un problème, car lorsque nous nous sommes rendu sur les lieux, le 8 Juillet 1989, nous avions trouvés trois empreintes hémisphériques. Les témoins nous avaient aussi parlés de 3 traces, ce qui est corroboré par l'article du provençal en date du 3 Juillet 1989. Par contre, les articles concernant cette affaire, parus dans les revues des groupements suivants - AESV et SERPA - font mention de la présence de deux empreintes selon le rapport de gendarmerie et les dires du témoin.

 

Il y a donc une énigme concernant la troisième empreinte, le témoin a l'air de confirmer dans un premier temps le rapport de gendarmerie puis dans un deuxième temps, confirme notre version.

Explications possibles sur l'existence de cette troisième trace:

a/ Lors de l'enquête de gendarmerie, elle a pu être "oubliée" car non visible sous un pied de lavandin!.

b/ Une tierce personne, volontairement ou non, a pu "créer" cette empreinte entre le 22 juin et le 3 juillet. Nous savons que MM. H.... et P... (ufologues), se sont rendu sur les lieux le 23 Juin. Les gens du village sont aussi allés sur le terrain.

c/ Le phénomène ayant donné lieu à ces traces, a pu se reproduire à l'insu de tous le monde durant ce laps de temps d'une semaine.

 

Evolution de la trace:

Celle ci après une année, n'est plus visible de loin. Le sol a repris une teinte uniforme. Il ne reste que les pieds de lavandins morts pour indiquer l'emplacement exact. Les empreintes ont été comblées par les pluies et les travaux des champs.

 

Constatation diverses:

L'un des détecteurs MILS installé en bordure du champ avait été déterré. Il n'était plus opérationnel (pile HS).

Les travaux d'installation d'une nouvelle antenne radar à proximité du champ ont pris du retard, selon les dires du prof. D.... rencontré en Août.

D'après les gendarmes, le garde champêtre de Valensole aurait été témoin de l'observation de boules lumineuses à l'époque approximative de création des traces.

Conclusion:

Pour clôturer cette enquête, il faudrait pouvoir faire signer par le témoin le questionnaire d'enquête et lui faire notifier la date approximative d'apparition de la troisième empreinte. Et essayer de rencontrer le garde champêtre.

Analyse de la trace

 

Etude pH-métrique du sol.

Le pH est une grandeur qui rend compte du degré d'acidité ou de basicité d'une solution. Par définition un pH égal à 7 est dit neutre, si le pH est inférieur à 7 cela caractérise un milieu acide, au contraire si le pH est supérieur à 7 c'est d'un milieu basique qu'il s'agit.

Déroulement de la mesure des pH:

Celle ci s'effectue en mélangeant dans une éprouvette stérile, clos hermétiquement, la terre prélevée avec une solution de pH connue. Après 24 H, on mesure le pH de la nouvelle solution au moyen d'un papier pH donnant sur une échelle de 1 à 11 une précision de 0.5.

Date des prélèvements :

En surface de la trace et jusqu'à une profondeur de 5 cm nous trouvons un pH compris entre 5.5 et 6, tandis qu'à 20 cm celui-ci à pour valeur 8. Hors de la trace nous retrouvons ce pH de 8 indépendamment de la profondeur (profondeur maximale de mesure: 20 cm). Il est à noter que les échantillons de terre des trois empreintes, furent prélevés à une profondeur de 5 cm à partir du fond de celles-ci soit à environ 13 cm du niveau du sol.

De l'analyse de ces différents échantillons, il apparaît que le phénomène, quel qu'il soit, à modifié le pH du sol rendant la surface de celui-ci plus acide, et cela indépendamment des chutes de pluies tombées sur la région. Ce phénomène à perduré pendant une période d'au moins un mois car dans la dernière série de prélèvements il n'apparaît plus de différence entre les différentes parties du champ.

Mesure de la résistivité du sol.

La résistivité du sol fut mesurée par la méthode des 3 terres. Les différents points explorés se situent de la manière suivante:

1er point:

Dans le champ à une distance de 30 M de la trace vers l'Ouest. La valeur mesurée est de 0.40 Ohm.cm.

2eme point:

En bordure Nord de la trace. La valeur mesurée est de 0.26 Ohm.cm.

3eme point:

Dans la trace, au milieu de l'empreinte no 2. La valeur mesurée est de 0.20 Ohm.cm.

Conclusion:

On s'aperçoit que la résistivité du sol décroît à mesure que l'on approche de l'intérieur de la trace et qu'elle est deux fois moins importante qu'à l'extérieur de la trace.

Le phénomène quel qu'il soit à donc influé sur les propriétés électriques du sol.

Cela est à mettre en relation avec les modifications chimiques (pH) du sol.

 

Calcul de la conduction d'une solution connaissant son pH.

La conduction d'une solution dont on connaît le pH s'établit suivant une loi en logarithme base 10.

Ainsi si on veut connaître la différence de conduction entre deux solutions de pH quelconque, le logarithme en base 10 de celle-ci est égal à la différence des pH ramenés à leur écart par rapport au pH neutre, soit la relation suivante:

pH1=pH surface - 7 avec pH surface=5.5 ==> pH1=1.5

pH2=7 - pH profondeur avec pH profondeur=8 ==> pH2=1

Log 10 C = (pH1 - pH2) ==> Log 10 C = 0.5

de cette relation nous tirons la valeur de C, soit:

C = 10 0.5 ==> C = 3.1

Cette valeur est à mettre en relation avec la mesure de résistivité du sol, nous trouvions un rapport de 2 entre la mesure à l'extérieur de la trace et la mesure dans celle ci.

Cet écart ne contredit en aucune façon l'accord entre ces deux valeurs, car la relation utilisée pour le calcul précédent de C est celle d'une solution ne contenant que de l'eau, hors la conduction dans le sol s'effectue aussi par les sels minéraux dissociés dans l'eau.

De plus une erreur de seulement 4% sur la détermination du pH conduit à une erreur de 37% sur la détermination de la conduction.

 

Calcul de la masse estimée de l'objet.

La première hypothèse à faire est que les trois empreintes dessinées dans la terre résultent de l'appui physique sur le sol d'un quelconque objet, est quelles ne sont pas les traces d'un forage ou autre.

Nous prenons pour hypothèse que la consistance du sol au moment de l'enquête était la même que celle lors du phénomène.

Dans cette hypothèse, prenons pour référence une personne de masse connue m = 65 Kg, dont la surface d'appui sur le sol est S = 4.2 10-² m². Son poids s'établit alors suivant la loi suivante :

P = m . g

avec g = 9.81 m/s2 (accélération de la pesanteur),

P = 637.65 Newton

On en déduit la force F de pression exercée sur le sol :

F = Poids/Surface ==> F = 15 300 N/m²

Cette force de pression F produit un enfoncement dans le sol de X = 2.5 10-3 m.

Calculons maintenant quelle devrait être la valeur de la force F' pour produire un enfoncement X' de 8 10-² m (profondeur moyenne dans les trois empreintes).

F' = ( F . X') / X ==> F' = 489 600 N/m²

On connait la surface moyenne S' des empreintes S'=0.18 m², on peut donc en déduire la masse m' ayant produit l'une des empreintes:

m' = (F' . S')/g ==> m' = 8980 Kg

Si le centre de gravité de l'objet était aligné avec le centre géométrique du triangle formé par les trois empreintes, la masse totale de l'objet est donc m'totale = 3 * m'.

m'totale = 26 900 Kg +- 500 Kg

Conclusion:

Cette masse d'environ 27 tonnes est celle théorique qui permet de décrire le phénomène sur lequel nous avons enquêté, mais elle peut ne pas correspondre à la masse réelle de l'objet si ce dernier, par un moyen quelconque, influait sur sa masse véritable ou sur le facteur d'accélération de la pesanteur.

 

Remarques générales:

 

Il résulte des nombreuses analyses effectuées que le phénomène ayant pris place à Valensole au lieu dit de Saint-Jean, a altéré le sol du champ de plusieurs manières différentes:

- modifications des propriétés chimiques du sol:

A l'intérieur de la trace le pH est plus faible en surface qu'en profondeur, ce qui n'est pas le cas pour le restant du champ où le pH est uniforme. Cela peut être du à une ionisation des molécules d'eau contenues dans le sol.

- modifications des propriétés électriques du sol:

La résistivité est deux fois plus faible à l'intérieur de la trace qu'en dehors. Ceci découle du phénomène d'ionisation précédent.

- modification dans la coloration du sol:

Décoloration de celui-ci, identique à celle obtenue par une augmentation de la température du sol entraînant une dessiccation de celui ci.

- modification dans la structure physique du sol:

Résistance à l'enfoncement des électrodes permettant la mesure de la résistivité, plus faible à l'intérieur de la trace qu'à l'extérieur.

- modification dans les végétaux:

A l'intérieur des limites de la trace de nombreux plans de lavandins sont morts ou le deviendront. De plus les fleurs de lavandins pointent vers le sol alors qu'à l'extérieur ces dernières pointent vers le ciel. Les plants de lavandins morts semblent avoir subit un vieillissement accéléré ce qui a entraîné le phénomène de dessiccation par la perte de l'eau les constituants.

Très peu d'abeilles traversent la trace et viennent butiner les fleurs, alors qu'à l'extérieur tout est normal. Peut être sont elles plus sensibles que nous à certaines radiations ou bien est-ce à cause des lavandins qui meurent et ainsi ne produisent plus d'essence pour les attirer. Par contre nous rencontrons beaucoup de grosses mouches, ce qui peut étayer la thèse des radiations, car il a été scientifiquement prouvé que les mouches pouvaient supporter de très forte dose de radiation sans en être incommodées.

- perturbation magnétique et radiative:

Il n'a été observé aucun de ces phénomènes à la date de notre enquête, mais cela n'écarte en aucune façon la possible existence de ces deux types de perturbations dans les jours qui ont suivis le phénomène. Celui-ci se serait déroulé entre le 12 et le 18 Juin 1989, or notre enquête n'eut lieu que le 8 Juillet 1989 soit au moins trois semaines plus tard.

 

 

Hypothèse sur la nature du phénomène.

Explorons les différentes hypothèses pouvant expliquer le phénomène de Valensole et les modifications du sol que nous avons mis en évidence.

Première hypothèse: la projection d'acide ou de toute autre substance liquide.

Cela entraînerait les mêmes modifications du sol sauf celle de la couleur et le pH serait beaucoup plus faible, de plus les modifications resteraient localisées à la zone de projection, or la dimension de la trace est très grande et les modifications sont les mêmes sur toute la surface de la trace. La projection d'une substance chimique liquide à une zone donnée, diffuserait partiellement aux alentours or nous ne retrouvons pas cela dans les analyses effectuées. Cela n'expliquerait pas non plus les empreintes hémisphériques trouvées dans la trace, sauf si elles ont été faites intentionnellement, mais alors nous ne connaissons pas les raisons d'effectuer un tel simulacre.

En conclusion, nous pensons que cette hypothèse n'est guère plausible car elle ne répond pas à tous les critères de nos analyses.

Deuxième hypothèse: Survol et atterrissage d'un engin volant de notre technologie (hélicoptère, avion ...).

Cela n'est guère plausible car nous aurions retrouvés les plans de lavandins couchés, aplatis par le souffle des pales pour un hélicoptère et pour un avion nous aurions retrouvés les marques de l'atterrissage. Pour citer le témoignage de pilotes militaires d'hélicoptères qui se sont rendus sur les lieux "les trois empreintes hémisphériques ne correspondent à aucun train d'atterrissage connu dans les dimensions et les formes; de plus la trace n'a pas pu être créée par la perte de kérosène de la part d'un de ces engins aériens."

En conclusion cette hypothèse est aussi à écarter.

Troisième hypothèse: Emission d'un champ magnétique intense engendrant des courants induits.

Certains ont émis l'hypothèse que ces engins développeraient un champ magnétique intense pouvant engendrer des courants induits dans les matériaux l'entourant, dans notre cas la terre constituant le sol et les plants de lavandins. Cette hypothèse n'est pas recevable pour ce cas ci car si cela peut expliquer le dessèchement des végétaux et la décoloration du sol, cela n'explique en aucune façon les variations de pH ni de résistivité. Donc dans ce cas, cette hypothèse est à écarter.

Quatrième hypothèse: Emission d'un rayonnement énergétique électromagnétique par une source inconnu.

C'est l'hypothèse la plus plausible car elle satisfait à toute les analyses que nous avons effectuées.

Car un tel rayonnement peut ioniser les molécules d'eau et ainsi expliquer la variation de pH dont la différence de résistivité découle.

Il explique aussi le vieillissement intervenue sur les végétaux ainsi que la modification physique du sol et sa décoloration en estimant que celui-ci a "brûlé" la surface.

Nous pouvons parvenir à situer une plage d'énergie dans laquelle se situerait cet hypothétique rayonnement. Le détecteur utilisé à une bande passante qui s'étend de 10 KeV (keV = kilo électron-Volts = 1000 eV) à quelques dizaines de MeV (MeV = Méga électron-Volts = 1000 000 eV) (voir en annexe 1 et 2: la courbe de réponse du détecteur et la courbe d'atténuation d'un rayonnement par diverses matières, en annexe 3: un tableau des différentes sources de rayonnements). Nous n'avons détecté aucune émission de radiation rémanente sur le lieu de la trace, soit cette émission existe mais elle se trouve dans une gamme d'énergie en deçà de la limite inférieure de détection donc comprise entre quelques eV et 10 KeV, soit elle n'existe plus car les pluies tombées sur la région l'ont "effacée".

La profondeur de la modification du pH, laquelle correspond à l'ionisation de l'eau, est comprise entre 5 et 10 cm. Cela nous fait pencher pour la mise en œuvre d'un rayonnement énergétique compris entre plusieurs centaines de milliers d'eV et quelques millions d'eV, donc dans la zone du rayonnement X "pénétrant".

Il est à noter que nous n'avons pas observé d'atténuation des perturbations en rapport avec l'éloignement des trois empreintes.

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