FAITS MAUDITS !

En hommage à Charles Fort

 

Ce qu’il y a de plus formidable dans le fantastique,

C’est qu’il n’y a plus de fantastique : il n’y a que le réel.

André Breton

LES PAS DU DIABLE

Le matin du 8 février 1855, les habitants du Devonshire, en Angleterre, virent en s’éveillant, d’étranges traces dans la neige. Elles traversaient les villages et avaient environ 10 centimètres de long et 7 de large. On en trouva à Topsham, à Lympstone, à Exmouth, à Teigumouth, à Dawlish et dans tous les environs, sur une distance de 160 kilomètres.

Personne n’avait entendu parler d’un animal qui puisse laisser de telles empreintes. Mais l’affaire n’en était qu’à son début ! Cet animal, quel qu’il soit, pouvait faire des miracles. Les empreintes couraient sur le sol, montaient sur les murs des maisons, passaient sur le toit et redescendait de l’autre côté. On put lire dans le très sérieux Times, de Londres : "  On a trouvé des traces dans toutes sortes d’endroits inaccessibles : au sommet des maisons, dans les jardins clos de palissades et les cours fermées de hauts murs, de même que dans les champs. "

Mais ce n’était pas là leur seul caractère stupéfiants. Elles étaient toujours espacées exactement de 20 centimètres et formaient une parfaite ligne droite.

Bien sûr, même un homme aurait pu parcourir à cloche-pied une courte distance. Mais 160 kilomètres ?

Les quadrupèdes, lorsqu’ils courent, laissent parfois des marques qui semblent n’être qu’une seule empreinte ; mais un examen attentif permettrait de voir qu’en réalité, elles ont été faites par plusieurs pattes.

Les savants examinèrent les empreintes, mais aucun ne put donner une réponse logique à cette question : quel animal pourrait parcourir 160 kilomètres en une nuit ?

On avait bien tenté de croire à une plaisanterie, une mystification. Mais en ce temps là, à part les trains, aucune machine n’était capable de couvrir cette distance à une telle vitesse.

Le bruit courut bientôt dans le Devonshire, que ces traces n’avaient pu être faites que par le Diable lui-même ! De nos jours on parle encore de ce mystère.

En Angleterre, le diable ne court plu sur les toits par les nuits froides d’hiver, mais nous devons croire un club ufologique d’Outre-Manche, des entités venues d’Ailleurs tuent des poneys.

En effet, vers les années 80, la mort mystérieuse de quinze poneys, dans les landes de Cornouailles, serait imputable à un passage d’Objets Volants Non Identifiés. Les animaux furent découverts couchés les uns à côté des autres, avec les os et des côtes fracturées, l’un d’eux ayant même l’échine rompue. Les spécialistes de cette association estiment qu’ils ont été écrasés par le champ anti-gravité d’une soucoupe volante. De plus la décomposition des chairs a été semble-t-il, beaucoup plus rapide que d’ordinaire, ces différents éléments insolites permettent, selon le président, de cas identiques observés aux U.S.A.


LE MASSACRE DE CAILAR

A la mi-décembre 1973, un curieux incident survenu en Camargue. La même nuit, 65 taureaux de la célèbre manade Aubanel de Baroncelli, se noyèrent près du village de Cailar dans le Gard. Tous se jetèrent dans une rivière, la Vistre dans une sorte de suicide collectif.

Cette nuit là, la météo avait été particulièrement mauvaise, le mistral avait soufflé en tornade. Mais comme le firent remarquer les gardians, les taureaux sont habitués aux caprices de la nature et familiarisés avec les bruits d’avion à réaction, tout comme aux coups de fusils des chasseurs.

Pas un seul animal n’avait les membres brisés ou les sabots usés, comme cela n’aurait pas manqué de se produire si les bêtes avaient lutté pour s’arracher à la mort qui le guettait dans la Vistre.

Des Gardois, résidant près du lieu où la manade trouva un fin tragique, révélèrent que la nuit où l’accident eut lieu, ils avaient observé "  une mystérieuse roue de couleur rouge " évoluant dans le ciel à basse altitude.

Dans les villages alentours, on enregistra même des pannes de courant totalement inexplicables. Dans de très nombreux cas de passages d’OVNI à basse altitude, on a constaté que les animaux s’affolaient, semblant persécutés par des ultra-sons émis par ces insolites objets.

LE TEMPS DES " MANIPULES "

Toutes les histoires liées à l’ufologie ne sont pas toutes aussi tragiques. Certaines parfois ne manquent pas de piquant. Hélas, notre mémoire infidèle les effacent rapidement de nos souvenirs. Nous allons nous en remémorer quelques unes.

Notamment, "  La nuit où les Martiens débarquèrent " .

Le 30 octobre 1938, une émission terrorisa l’Amérique. Elle annonçait, avec réalisme, le débarquement de Martiens dans le New Jersey. Elle avait pour auteur Orson Welles, alors peu connu, d’après un scénario tiré par Howard Uoch du livre de H.G. Wells : "  La Guerre des Mondes " .

C’était de la science-fiction. Mais nombre d’Américains y crurent.

En fait, à l’origine, il y avait rivalité entre deux émissions de stations concurrentes. Pour la Toussaint, Koch, en quête de nouveauté, écrivit la célèbre émission que Welles présenta.

Et qui provoqua une telle panique que Welles du passer un démenti…certains de ses auditeurs s’étant suicidés !

Depuis ce jour, les faux bulletins d’informations sont interdits à la radio. Mais l’affaire valut la célébrité à Welles, qu’Hollywood appela pour tourner "  Citizen Kane ".

Soyons tolérants et ne sourions pas devant tant de candeur, car il y a fort à parier qu’avec les moyens audio-visuels dont dispose aujourd’hui l’information, tout bon producteur serait capable de rééditer, en l’amplifiant, le trop célèbre gag de Welles.
En 1946, Jean Nocher avait obtenu un authentique succès avec "  Plate-Forme 70 " , une émission-panique dont le thème était basé sur une explosion nucléaire accidentelle.

Les masses sont perméables aux suggestions, surtout si ces dernières sont basées sur l’étrange ou l’insolite. Une thèse en sociologie serait à écrire sur les phénomènes dits extra-terrestres, car là comme ailleurs certaines aventures nous prouvent que la fiction dépasse souvent la réalité et reflètent la crédulité outrancière de mystiques de l’ufologie.

En 1972, à Eu ( Seine-Maritime ), un retraité n’a-t-il pas caché dans un paquet de lessive toute sa fortune afin qu’elle échappe aux "  Envahisseurs " ? Seul la probité de Mr. Prin, qui découvrit le pactole en voulant se laver les mains, permit au brave homme de récupérer ses 15 000 f.

Aux Etats-Unis, un escroc promettait en 1978 des emplois sur la planète Mars par les petites annonces !

Il y eut des milliers de candidats…

Le dimanche 27 octobre 1974, 1 500 personnes ont attendu en vain, dans un pré, non loin du Pontet ( Vaucluse ), l’arrivée de trois Vénusiens annoncée depuis le 21 octobre de la même année par unmage, Antonio de Rosa, domicilié à Novara ( Italie ).

Une file de voitures s’échelonnait sur cinq kilomètres, et certains spectateurs avaient apporté des bouteilles de vin du pays, dans l’espoir de pouvoir trinquer avec les extra-terrestres, dont la visite aurait dû être " amicale et pacifique ".

Des couples âgés, dignes, les jumelles pendues autour du cou, des cinéastes amateurs, des journalistes, des cadreurs de la télévision régionale, des jeunes gens venus en moto, en bande, tout le monde s’était déplacé, soit par curiosité, soit convaincu que, selon les prédictions du mage, trois astronefs allaient atterrir au Pontet.

Après plusieurs heures d’attente, aucune soucoupe volante n’ayant fait son apparition, les plus fervents supporters du mage se retirèrent déçus, alors que beaucoup d’autres spectateurs, fort dépités d ‘avoir été trompés, proféraient des menace à son égard.

Les Vénusiens, selon le mage, auraient dû être ponctuels : à 14 heures, l’un des trois hommes, grands blonds, aux yeux bleus, devait poser ses pieds sur notre sol. A 14h02, les témoins potentiels, les yeux rivés tantôt sur leurs montres, tantôt en direction du ciel, manifestèrent leur impatience. Pour les rassurer, Antonio de Rosa dit en italien : "  Je le sens. Ils se mettent sur orbite. " 

Plus tard, le mage, qui à l’époque exerçait la profession de radio-électricien, disparaissait, en précisant que le "  2 janvier 1975 serait la plus grande date de l’histoire de l’humanité, le moment où un contact aurait lieu entre les hommes et les extra-terrestres. "

Il est inutile de préciser que le 2 janvier 1975 fut un jour comme les autres, et que les Vénusiens d’Antonio ne daignèrent même pas souhaiter la bonne année à leurs pauvres frères terriens !

Cette prédiction eut d’ailleurs pour le radio-électricien des prolongements beaucoup plus " terre à terre " : le prophète avait, en effet annoncé cet événement avec un renfort de publicité. Le choc des civilisations aurait dû avoir lieu en Sardaigne, où des milliers de personnes se rendirent pour assister à cet événement historique. Rien ne s’étant passé, comme on le sait, la justice italienne se saisit de l’affaire et, le samedi 27 novembre 1976, le juge sarde Spiga le condamna, pour escroquerie, à six mois de prison avec sursis…

A l’instar de nombreux contactés, Antonio de Rosa semble, lui aussi , avaoir été manipulé par une force réelle, qui se joue des sensitifs et les pousse à annoncer des faits dont la particularité est de ne jamais se produire…


FAITS MAUDITS MAIS REELS DE CERTAINS CONTACTS

Rien n’est plus déroutant pour l’ufologue que l’études des "  contacts "  et des "  contactés " . Les enquêtes conduites sérieusement prouvent que les rencontres du troisième type sont bien réelles, mais que , pour des raisons qui nous échappent, et qui nous échapperont encore longtemps, ces rendez-vous de l’Impossible sont "  illogiques " dans leurs déroulements.

Aucun chercheur digne de ce nom ne peut cependant refuser de s’affronter à ces réalités et censurer volontairement cette partie capitale de l’ufologie, dont les enlèvements sont un des aspects les plus noirs.

Parmi les cas les plus extraordinaires de disparitions reconnues figurent celui de la famille Méchinaud de Cognac, qui—dans la nuit du 24 au 25 décembre 1972—s’effaça totalement de notre dimension pour ne plus jamais y reparaître ! Nul ne peut dire aujourd’hui encore ce que sont devenus Jacques et Pierrette Méchinaud et leurs enfants Bruno et Eric.

Les premiers cas de disparitions mystérieuses datent des années 50. Dès 1952 le F.B.I. enquêta sur la troublante affaire Brooke.

Le 22/8/1952, à 23h40, à une cinquantaine de kilomètres de Miami, Tom Brooke fut aperçu pour la dernière fois alors qu’il sortait d’un bar. En saluant un ami, il lui avait lancé :

"  Je t’attends demain à dix heures, je te prie d’être à l’heure. " 

Il était ensuite monté dans sa voiture où se trouvait déjà sa femme et son fils âgé de onze ans, puis avait démarré sur les chapeaux de roues.

Le samedi 23 août à 7h15, une patrouille de police retrouva son véhicule vide à 18 kilomètres de son point de départ. La portière était ouverte, et les phares encore allumés. Posé sur le siège arrière, le sac de mme Brookes était posé et fermé.

Les enquêteurs relevèrent des empreintes de pas dans la prairie où les passagers s’étaient avancés. Fait étrange qui frappa les policiers, les traces disparaissaient d’un seul coup, comme si la famille Brooke avait été aspirée vers le ciel…

Emigrée dans le vide, également cette serveuse de bar, Mabel Twinn, qui travaillait à moins de trois kilomètres du lieu où la voiture de des Brooke avait été retrouvée.

Mabel avait quitté son comptoir à 1h20 le 22 août 1952 pour se rendre à son domicile. Elle n’y parvint jamais. Ses traces se perdaient brusquement à moins de deux kilomètres du bar.

LE CAS MANOEL ROBERTO

Le samedi 21 janvier 1978, une panne d’électricité priva d’énergie toute la région de Rondonopolis, une ville de moyenne importance, située au Brésil. De nombreux témoins aperçurent dans le ciel ce qu’il est convenu d’appeler une soucoupe volante. L’affaire serait banale, si elle n’avait pas de prolongements plus qu’étranges. Qu’on en juge.

Quelques minutes après le passage de l’OVNI, on retrouvait, au bord d’une route, un petit garçon de onze ans, Manoel Roberto, dont le domicile était à 500 kilomètres de là !

A demi dévêtu, l’enfant raconta qu’il avait été enlevé avec son cousin à bord d’une "  locomotive lumineuse ", à l’intérieur de laquelle se trouvaient huit hommes de petite taille, vêtus de rouge.

Ceux-ci ne parlaient pas et se faisaient comprendre par des mouvements des yeux. Ils auraient également donné "  un liquide "  à boire aux deux enfants.

Retrouvé seul, Manoel n’a pu expliquer ce qu’était devenu son cousin.

A ce fait maudit, nous pourrions ajouter l’enlèvement de Travis Walton qui le 5 novembre 1975 fut enlevé sous les yeux de ses amis dans une sorte "  d’assiette bleutée "  qui venait de se poser devant leur camion, en pleine forêt. Il réapparut le 11 du même mois, en piteux état sur l’autoroute 260, à quelques miles de Herber vers Phoenix. Il était épuisé et son visage couvert d’une épaisse barbe prouvait qu’il ne s’était pas rasé depuis son enlèvement.

Par plus d’un côté ce fait divers nous remet en mémoire la cas du caporal Valdes, disparu pendant un quart d’heure, le 25 avril 1977, à Putre, à 2 200 kilomètres au nord-est de Santiago du Chili. Les soldats qui l’accompagnaient le virent s’évanouir dans une intense lumière qui venait de se poser devant eux.

Valdes réapparut un quart d’heure plus tard et s’écroula sans connaissance. Sa barbe avait poussé et sa montre avançait de quinze minutes. Elle indiquait le 30 avril .

En quinze minutes, le caporal avait vieilli de cinq jours !

On peut suggérer qu’un contrôle occulte s’exerce sur l’esprit de certains terriens. Quiconque répugne à admettre cette vérité devrait conduire sa propre enquête sur les cas de disparitions et d’enlèvements mystérieux, il serait édifié.

Guy Tarade


Sommaire